mardi 21 mai 2013

Casse des conditions de travail : Dominique Lefebvre persiste !


Après avoir été à l’initiative d’un appel de députés pour transposer en état l’ANI dans la loi comme le souhaitait le MEDEF, le député de la 10ème circonscription du Val d’Oise, Dominique Lefebvre, enfonce le clou en se faisant le chantre de la défense du travail du dimanche.
Cette régression sociale qui frappe plus particulièrement les femmes, nombreuses dans le commerce, ne peut en aucun cas être défendue par un élu se prétendant de gauche. Qui peut croire que les salariés ont envie de travailler le dimanche ? Qui peut croire qu’il s’agit de « volontariat » comme le prétend le patronat ? Le « volontariat » du patronat, ce sont les pressions exercées  sur les salariés, en particulier les plus jeunes, les bas salaires et le chômage de masse qui ne permettent pas de librement choisir. Pour nous être volontaires, c’est d’abord avoir un travail et un salaire décents. En effet, si des salariés demandent à travailler le dimanche, ce n'est pas par choix, mais parce que les salaires sont tellement bas que c'est la seule solution pour eux de gagner un peu plus. Il ne faut pas prendre le sujet à l’envers : nous voulons de meilleurs salaires, des emplois stables et de nouveaux droits dans l’entreprise !
De plus, ce jour de repos commun est un élément de cohésion sociale permettant aux salariés d’avoir des loisirs, de se cultiver, de décompresser en famille en coupant avec le rythme de travail…
Monsieur Lefebvre, ne reprenez pas à votre compte les vieilles lunes de la droite. Les électeurs de gauche qui ont fait de vous un député ne vous demandent pas de courir derrière les idées de vos collègues UMP mais de rompre avec cette logique austéritaire qui sacrifie l’Homme (et surtout la femme dans ce cas) au bénéfice de la finance et du MEDEF.
Ce qu’il faut ce sont des solutions totalement différentes de ces positions rétrogrades.
C’est cela que nous voulons construire, avec tous ceux qui rêvent d’un autre avenir, lors des Assises de la refondation sociale et démocratique le 16 juin à Montreuil.