jeudi 28 novembre 2013

Marche du 1er décembre pour la justice fiscale

Le Front de gauche appelle à une marche le 1er décembre
Contre l’injustice fiscale et sociale, le Front de gauche appelle à une grande marche le dimanche 1er décembre à Paris pour une révolution fiscale, la taxation du capital et l’annulation de la hausse de la TVA. Cette marche se dirigera vers le « portique » de Bercy, symbole de la politique du gouvernement Ayrault plus favorable au Medef et à la finance qu’aux salariés et à la grande masse de la population.
Cette manifestation aura lieu au moment du vote du budget d’austérité auquel nous nous opposons. Cette politique continue à entraîner le pays dans la stagnation économique, elle amène toujours plus de chômage et de licenciements. Après Sarkozy, elle aggrave l’injustice fiscale en augmentant les impôts pour la grande majorité de la population tout en multipliant les cadeaux au patronat et en continuant la destruction des services publics et de la protection sociale. C’est inacceptable et cela bafoue le principe républicain d’un impôt juste. La hausse de la TVA prévue le 1er janvier en est l’exemple le plus scandaleux puisque prévue pour pallier une partie des 20 MDS d’Euros accordés au patronat sans aucune conditionnalité. C’est pourquoi nous exigeons son annulation immédiate.
La colère populaire contre les conséquences de l’austérité est juste et légitime. La droite, le Medef, l’extrême droite essaient aujourd’hui de la dévoyer. Leurs objectifs n’ont rien à voir avec les intérêts du peuple : il ne faut pas les laisser faire.
C’est pourquoi le Front de gauche conçoit cette initiative comme la plus ouverte possible. Il appelle en conséquence tous ceux et celles, organisations et personnalités, qui refusent cette politique socialement et écologiquement désastreuse à prendre des initiatives localement et à faire de cette marche la leur. Nous sommes donc disponibles à la préparer ensemble.
Il est temps pour ceux qui ont voulu la défaite de Nicolas Sarkozy et enragent de voir sa politique continuer à être appliquée, de se mobiliser le plus largement possible dans l’unité.
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La marche du 1er décembre sera précédée par une semaine d'actions pour la justice fiscale et contre les licenciements et notamment la journée d' action intersyndicale organisée le 26 novembre pour les retraites, les salaires et l'emploi.


vendredi 21 juin 2013

Le fascisme tue. Ensemble, combattons-le ! Appel pour le 23 juin

Le 5 juin, des militants d’extrême-droite ont tué Clément Méric, syndicaliste étudiant et militant antifasciste. Ce meurtre nous indigne et nous révolte ; il s’inscrit dans la suite de très nombreuses agressions commises par des groupes d’extrême-droite ces derniers mois. La situation exige des actes forts, permettant de mettre un coup d’arrêt à la propagation de ces idées et pratiques nauséabondes.
Dans le respect de leurs différences, les organisations soussignées appellent à s’unir pour rendre hommage à Clément et pour éliminer la haine fasciste. Confortés par des partis qui reprennent des propos et des pratiques de l'extrême droite, les groupes fascistes refont surface. Les dernières actions contre le mariage pour tous et toutes ont été l'occasion pour eux d'être mis sur le devant de la scène. Nous dénonçons la banalisation du FN et de ses idées xénophobes et racistes.
L'exclusion, le rejet de l'autre, la fermeture des frontières, la désignation de boucs émissaires, la  dénonciation de l'immigration comme responsable de tous les maux sont des attitudes qui, l'histoire en témoigne, conduisent au pire. L’Etat entretient un climat délétère en organisant des expulsions massives qui participent à la stigmatisation des immigré-es et des Roms. Au contraire, il est nécessaire d’agir avec détermination contre les commandos fascistes.
Odieux et inacceptable en lui-même, le meurtre de Clément dépasse le drame individuel. 
Agressions contre les lesbiennes, bi-es, gays et les personnes trans, contre les immigré-es et les personnes issu-es de l'immigration, les musulman-es, actes antisémites, violences envers des militant-es antifascistes et des organisations progressistes, se sont multipliées dans toute la France comme à travers toute l'Europe. Le mensonge, la haine, la violence, la mort, voilà ce que porte l’extrême-droite, de tout temps et en tous lieux.
Ce n’est pas une question morale ; le fascisme se nourrit des peurs face à l’avenir : 5 millions de chômeurs et chômeuses, 8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, 3,5 millions de mal logé-es, accroissement de la précarité, conditions de travail dégradées, licenciements, fermetures d’entreprises... Face à l’explosion des inégalités et aux politiques d’austérité, il faut reconstruire l’espoir collectif en une société plus juste. La question de la répartition des richesses que nous produisons est fondamentale. L’extrême-droite est à l’opposé de ces valeurs.
Utiliser la mort de Clément serait méprisable. A contrario, c’est honorer sa mémoire que de dire publiquement et ensemble ses engagements syndicaux et antifascistes, et de poursuivre encore plus nombreux-euses et déterminés-es ses combats pour la liberté et une autre société.

Unité contre le fascisme et l’extrême-droite !
Manifestation à Paris, dimanche 23 juin à 15h

Des manifestations seront aussi organisées en commun dans d’autres villes.
Nos organisations se réuniront de nouveau après la manifestation : éradiquer la menace fasciste nécessite un travail dans la durée et l’organisation de collectifs locaux. Nos organisations sont différentes, mais elles ont un point commun essentiel : le refus de l’intolérance, du nationalisme, de la haine, et de l’exclusion ; tout le contraire de ce que veut imposer l’extrême-droite !
Le fascisme et l’extrême-droite ne sont pas des courants politiques avec lesquels on dialogue ou on 
compose. 

Leur système est basé sur la violence physique, la haine, l’asservissement des peuples.Premiers signataires (au 13 juin) :

AC !, Act Up Paris, Action antifasciste Paris Banlieue, Alternative Libertaire, APEIS, ATTAC France, CADAC, CEDETIM/IPAM, CGT Educ’action Versailles, CGT Educ’action Créteil, CNDF, CNT, Collectif Antifasciste Paris Banlieue, Collectif CIVG Tenon, CONEX (Coordination nationale contre l’extrême droite), Collectif de Saint Denis contre le FN et l’extrême droite, Confédération paysanne, Convergence et Alternative, DAL, DIDF, EELV, FA, FASE, FASTI , Fédération Anarchiste, FIDL, FSU, Fondation Copernic, Gauche Anticapitaliste, Gauche Unitaire, GISTI, Jeudi Noir, Justice et Libertés, L’appel et la pioche, La Horde, La LMDE, Les Alternatifs, Lesbian and Gay Pride Lyon, Les Debunkers, Marche Mondiale des femmes, Marches européennes contre le chômage, MRAP, Mémorial 98, MJCF, MNCP, M’PEP, NPA, PCF, PCOF, PG, Pink Bloc Paris, Ras l’Front Marne-laVallée, Ras l’Front 38, République et Socialisme, Réseau pour un avenir sans fascisme, SGENCFDT Académie de Versailles, SLU (Sauvons l’université), SNESUP-FSU, Solidaires Etudiant-Es, SOS Racisme, Sortir du colonialisme, Syndicat des avocats de France, Syndicat de la magistrature, UNEF, Union syndicale Solidaires, UNSP, VISA (Vigilance et initiatives syndicales antifascistes)…

mardi 21 mai 2013

Casse des conditions de travail : Dominique Lefebvre persiste !


Après avoir été à l’initiative d’un appel de députés pour transposer en état l’ANI dans la loi comme le souhaitait le MEDEF, le député de la 10ème circonscription du Val d’Oise, Dominique Lefebvre, enfonce le clou en se faisant le chantre de la défense du travail du dimanche.
Cette régression sociale qui frappe plus particulièrement les femmes, nombreuses dans le commerce, ne peut en aucun cas être défendue par un élu se prétendant de gauche. Qui peut croire que les salariés ont envie de travailler le dimanche ? Qui peut croire qu’il s’agit de « volontariat » comme le prétend le patronat ? Le « volontariat » du patronat, ce sont les pressions exercées  sur les salariés, en particulier les plus jeunes, les bas salaires et le chômage de masse qui ne permettent pas de librement choisir. Pour nous être volontaires, c’est d’abord avoir un travail et un salaire décents. En effet, si des salariés demandent à travailler le dimanche, ce n'est pas par choix, mais parce que les salaires sont tellement bas que c'est la seule solution pour eux de gagner un peu plus. Il ne faut pas prendre le sujet à l’envers : nous voulons de meilleurs salaires, des emplois stables et de nouveaux droits dans l’entreprise !
De plus, ce jour de repos commun est un élément de cohésion sociale permettant aux salariés d’avoir des loisirs, de se cultiver, de décompresser en famille en coupant avec le rythme de travail…
Monsieur Lefebvre, ne reprenez pas à votre compte les vieilles lunes de la droite. Les électeurs de gauche qui ont fait de vous un député ne vous demandent pas de courir derrière les idées de vos collègues UMP mais de rompre avec cette logique austéritaire qui sacrifie l’Homme (et surtout la femme dans ce cas) au bénéfice de la finance et du MEDEF.
Ce qu’il faut ce sont des solutions totalement différentes de ces positions rétrogrades.
C’est cela que nous voulons construire, avec tous ceux qui rêvent d’un autre avenir, lors des Assises de la refondation sociale et démocratique le 16 juin à Montreuil.

lundi 29 avril 2013

Il est temps de passer à la 6ème République !

L’affaire Cahuzac ne révèle pas seulement l’absence de probité et d’honnêteté d’un homme. Elle met à jour, une nouvelle fois, un système oligarchique profondément néfaste, une démocratie à bout de souffle, la collusion grandissante entre les hautes sphères financières et celles de l'Etat. Il faut mettre fin au règne de la finance. 
La 5ème république tremble sur ses bases. La majorité de la population n’a plus confiance dans le gouvernement, las d’attendre un changement qui lui avait été promis pour maintenant. A la place de la loi contre les licenciements boursiers, de la loi pour la reprise des entreprises abandonnées par leur patron, de la lutte contre la finance, le gouvernement Hollande-Eyrault offre un visage bien loin du peuple : il mène une politique libérale d’austérité qui détruit les services publics, met les travailleurs, les chômeurs, la jeunesse dans une situation dramatique, mais épargne les capitalistes et leur oligarchie.

Dénoncer le mélange des genres, auquel la droite nous avait certes habitués, mais contre lequel François Hollande avait appelé à la « République exemplaire » ne suffit plus. Ce n’est pas la gesticulation, sur la mise sur la scène publique des patrimoines de parlementaires ou ministres, qui peut modifier la situation. L’important, ce n’est pas de savoir si les dirigeants ont un patrimoine, c’est de savoir s’ils luttent contre les inégalités, s’ils luttent contre la fraude et l’évasion fiscale.

Le passage à la 6ème République permettra la reprise du pouvoir par le peuple. Nous défendions déjà dans le programme présidentiel et législatif « l’Humain d’abord », l’élection d’une Assemblée Constituante à la proportionnelle, dans laquelle ne pourrait siéger aucun membre des actuelles assemblées ni aucun candidat aux suivantes, et à qui il reviendrait de soumettre au peuple la nouvelle règle du jeu.

Il est donc plus que temps de changer de République. Oui, la 6ème République, populaire, démocratique et sociale, est plus urgente que jamais.

Le dimanche 5 mai, le Front de Gauche appelle tous les Val d’Oisiens à marcher pour la 6ème République!
C’est la marche de toutes celles et tous ceux qui
- luttent pour la réquisition des logements vides ;
- refusent la « loi du Medef » qui casse le code du travail, loi qu’aucun député du Val d’Oise n’a combattue ;
- veulent des moyens pour les hôpitaux, la Poste, l’Ecole ;
- veulent un autre avenir pour eux et leurs enfants.

jeudi 25 avril 2013

Une trahison insupportable !



 Le ministre des relations avec le Parlement a annoncé hier que le gouvernement s'opposera, lors de son prochain examen à l'Assemblée nationale, au vote de l'amnistie des syndicalistes.
Cette amnistie sociale est inscrite dans les valeurs de gauche. Elle a été votée après chaque élection présidentielle. Pour la première fois, Nicolas Sarkozy s'y était refusé.
Alors que ce texte a rassemblé une majorité de gauche au Sénat, que la Ministre de la justice s'était engagée publiquement à sa mise en œuvre, Alain Vidalies annonce un invraisemblable renoncement.
A l'heure où les chiffres du chômage atteignent des taux historiquement élevés, elle laisse entendre que le « choc de moralisation » passerait par la condamnation de salariés qui ont lutté courageusement contre la casse de l'emploi.
Le rejet de ce texte, quelques jours seulement après l'adoption de l'ANI qui instaure, par un vote bloqué pour refuser d’écouter les propositions du Front de gauche, une amnistie patronale en limitant les délais de recours contre les licenciements abusifs est un nouveau coup dur contre le monde du travail.
Nous appelons à ne pas laisser faire ce mauvais coup. La parole doit revenir aux députés de gauche qui peuvent, comme leurs collègues du Sénat, voter cette loi le 16 mai. Nous nous adressons solennellement aux 6 députés de gauche du Val d’Oise pour qu’ils votent ce texte. Leur vote sera regardé de près par les milliers de salariés, de citoyens de gauche, qui ont contribué à les faire élire.
Cette mobilisation doit venir renforcer les cortèges, qui le 1er mai, défileront dans tout le pays pour défendre les droits des travailleurs. Le 5 mai, la marche citoyenne à l'appel du Front de gauche doit être un moment fort de la mobilisation pour l'amnistie sociale. Cette dernière doit enfin se prolonger jusqu'au 16 mai, jour du vote des propositions de loi du Front de gauche.
Seule la mobilisation citoyenne et populaire peut contraindre le gouvernement à faire machine arrière et à respecter le vote du Sénat .


mercredi 10 avril 2013

Ils ont voté contre les salariés !

L'Assemblée nationale vient de voter le projet de loi sur l'ANI. C'est un coup de Jarnac porté aux droits des salariés. Ce texte soutenu par le MEDEF va renforcer les possibilités de licenciement au moment où le chômage connait des taux records.
Nous saluons le travail des députés du Front de gauche pour mettre à jour la nocivité de ce texte et ouvrir toutes les brèches possibles. Leur mobilisation a permis que dans le vote final, 19 députés de gauche votent contre le texte et 55 s'abstiennent. 
Nous constatons avec regret qu’aucun des députés valdoisiens de la majorité n’ait voté contre ce projet de loi (deux se sont abstenus : Jean-Pierre Blazy et Jean-Noël Carpentier) rompant ainsi le contrat passé avec les électeurs de gauche qui leur ont permis d’être élus. C’est aussi une rupture avec les milliers de salariés, de syndicalistes, qui ont défilé hier dans les rues de France.
Nous savons que si les députés de droite se sont abstenus c’est par pure stratégie alors qu’ils partagent le contenu de ce texte dont le principal auteur est leur allié de toujours : le MEDEF.
La bataille continue car ce projet n’aura pas de majorité de gauche au Sénat et ne pourra passer qu’avec la complicité de la droite. Nous serons dans le combat, avec détermination, au coté de tous ceux qui se sont mobilisés hier. Ce projet est trop dévastateur pour être gravé dans le marbre de la loi car, en cassant le code du travail, il précarise toujours plus l’avenir des travailleurs.
Nous ne lâcherons rien !

mercredi 27 mars 2013

La honte !!! Réaction du front de Gauche à l'expulsion de Roms à Deuil la Barre

Le mardi 26 mars, à 6H30, la police a expulsé les Roms qui squattaient un pavillon du Conseil Général, vide depuis plusieurs années sur la ville de Deuil-la-Barre.

Les familles sont maintenant à la rue alors qu'elles gardaient sans rien demander des locaux vides. En échange, le Conseil Général paie maintenant un vigile qui dort dans sa voiture.
Combien coûte cette expulsion ?? Des dizaines de policiers mobilisés, un vigile pour combien de jours ?? Ce sont nos impôts !!
Il faut que cela change !
Réquisition des locaux vides pour répondre à l'urgence du mal-logement. Pour nous c'est l'Humain d'Abord. Pourquoi dépenser autant d'argent ? Pour continuer à stigmatiser une population fragilisée ? Pour les pousser à voler pour pouvoir les expulser du pays ?
En s'attaquant une fois de plus aux Roms, le gouvernement "fait du Sarkozy" et légitime le rejet de l’autre, la xénophobie contre des populations vulnérables et démunies.
Cette politique du bouc émissaire décrédibilise l’annonce du Comité interministériel de renforcer la lutte contre les préjugés et contre le racisme. De plus, le Gouvernement recule sur 2 propositions du candidat Hollande dans la lutte contre les discriminations : le droit de vote des résidents étrangers aux élections locales et la lutte contre le contrôle au faciès.
Le gâchis ça suffit !
Les expulsions vont reprendre avec la fin de la trêve hivernale alors que des centaines de locaux sont vides sur le département.
M. le Préfet, vous vous trompez de logiciel, il faut permettre la réquisition et non l'expulsion.