jeudi 25 avril 2013

Une trahison insupportable !



 Le ministre des relations avec le Parlement a annoncé hier que le gouvernement s'opposera, lors de son prochain examen à l'Assemblée nationale, au vote de l'amnistie des syndicalistes.
Cette amnistie sociale est inscrite dans les valeurs de gauche. Elle a été votée après chaque élection présidentielle. Pour la première fois, Nicolas Sarkozy s'y était refusé.
Alors que ce texte a rassemblé une majorité de gauche au Sénat, que la Ministre de la justice s'était engagée publiquement à sa mise en œuvre, Alain Vidalies annonce un invraisemblable renoncement.
A l'heure où les chiffres du chômage atteignent des taux historiquement élevés, elle laisse entendre que le « choc de moralisation » passerait par la condamnation de salariés qui ont lutté courageusement contre la casse de l'emploi.
Le rejet de ce texte, quelques jours seulement après l'adoption de l'ANI qui instaure, par un vote bloqué pour refuser d’écouter les propositions du Front de gauche, une amnistie patronale en limitant les délais de recours contre les licenciements abusifs est un nouveau coup dur contre le monde du travail.
Nous appelons à ne pas laisser faire ce mauvais coup. La parole doit revenir aux députés de gauche qui peuvent, comme leurs collègues du Sénat, voter cette loi le 16 mai. Nous nous adressons solennellement aux 6 députés de gauche du Val d’Oise pour qu’ils votent ce texte. Leur vote sera regardé de près par les milliers de salariés, de citoyens de gauche, qui ont contribué à les faire élire.
Cette mobilisation doit venir renforcer les cortèges, qui le 1er mai, défileront dans tout le pays pour défendre les droits des travailleurs. Le 5 mai, la marche citoyenne à l'appel du Front de gauche doit être un moment fort de la mobilisation pour l'amnistie sociale. Cette dernière doit enfin se prolonger jusqu'au 16 mai, jour du vote des propositions de loi du Front de gauche.
Seule la mobilisation citoyenne et populaire peut contraindre le gouvernement à faire machine arrière et à respecter le vote du Sénat .


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