Voici une fin d’année qui aurait pu se dérouler de façon nettement plus
satisfaisante. Nous avions viré Sarkozy, nous avions gagné 28 postes
sur le Val d’ Oise (malgré la suppression de 45 postes de Rased et
l’arrivée de 1408 élèves) et nous pensions déjà, qui à faire réviser sa voiture
pour le prochain départ, qui à réserver son emplacement pour poser sa
tente, qui à penser à demander à la voisine si elle pourrait, pendant
trois semaines, s’il te plaît j’te ramène un souvenir, donner à manger
au chat qui est tout le temps malade dans les transports...
Et
puis, splashhh ! On apprend le dernier jour que 200 contrats aidés
(aidés par qui, on se le demande) ne seront pas renouvelés pour la
rentrée de septembre car le Préfet et le Recteur ont donné leur
directive pour la prochaine rentrée.
Au départ, cela ne concernait que les EVS en fin de contrat mais au jour d’aujourd’hui, cela concerne tout le monde.
On avait pourtant entendu une petite musique différente pendant la
campagne des présidentielles qui disait sur un ton alerte que l’école
primaire était une priorité et que patati et patata, et blablabla...Et
qu’aujourd’hui, « le gouvernement allait tenir ses engagements sans
renoncement... » On a même entendu Marylise Lebranchu dire que « «les
fonctionnaires de l’Education nationale vont avoir des collègues en plus
et des conditions de travail qui vont s’améliorer.»
Mais pour l’instant, aucun signal n’est venu du ministère pour indiquer
à l’inspection académique du Val d’Oise que l’on pouvait renouveler ces
fameux contrats. En terme de conditions de travail, du personnel en
plus c'est mieux que du personnel en moins.
On va donc mettre
200 personnes à la rue sans autre forme de procès. De plus, la plupart
des personnels EVS ne sont même pas au courant de ce qui va leur arriver
à la rentrée. Beaucoup sont partis en vacances croyant être renouvelés
en septembre. La douche froide. Même dans le secteur privé, ils n’osent
pas le faire !
Une chose pareille n’est pas possible, pas même
imaginable! Il faut vite que le gouvernement envoie un signal afin de
réembaucher l’ensemble du personnel précaire de l’Education nationale et
leur offrir un emploi stable. En tout cas, autre chose qu’un retour à
Pôle Emploi. Le changement, c'est vraiment !
Front de Gauche 95
Patrice Lavaud (PG)
Jean-Michel Ruiz (PCF)
Alexis Zakharevitch (GU)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire