Intervention
Jean-Michel Ruiz
Conférence de presse
Législatives 2012
Menucourt- 24 mars
2012
Bonjour,
Je
vous remercie de votre présence et j’en profite pour remercier la Mairie de
Menucourt pour le prêt de la salle.
Dimanche
soir, au retour de la Bastille, nous avions le cœur en joie, lundi matin en
nous rendant au travail, l’horrible nouvelle tombait : après avoir tué 3
militaires à Montauban, un homme avait tué 4 personnes dont trois enfants dans
une école juive de Toulouse.
Comme
tous les Français, nous étions écœurés. Depuis la police nationale a fait son
travail pour découvrir l’assassin. Quelle que soit la confession des victimes,
juifs, musulmans, chrétiens, le crime est odieux et lâche. Il nous plonge dans
une véritable douleur. Je veux vous dire aussi notre détermination à mettre un
terme à ce climat de stigmatisation de femmes et d'hommes, en raison de leurs origines
ou de leurs religions qui s’est installé dans notre pays.
Nous
serons d’autant plus déterminés à combattre tous ceux qui ont en commun la
haine des autres, la guerre religieuse et les autres habillages de la démence
criminelle. Dorénavant notre premier devoir est de lutter contre les
assimilations et stigmatisations haineuses à qui cette situation pourrait
servir de prétexte.
Après
ce préambule, j’en viens aux échéances 2012.
Le 18 mars,
le peuple de gauche était dans la rue. Ouvriers, paysans, enseignants,
employés, cadres, chercheurs, cheminots, salariés d'entreprises en lutte,
précaires, chômeurs, retraités... Venus de la France entière, nous étions 120
000, une foule brandissant le drapeau rouge.
Et dans
cette foule, des milliers de Valdoisiens, venus dans des bus affrétés à cette
occasion, par le train, seuls ou en s’incluant dans un des très nombreux
départs collectifs organisés dans les gares du Val d’Oise, par d’autres moyens…
Un cortège
du Val d’Oise jeune et bruyant, réclamant une VIème République, heureux de
participer à ce grand moment de rassemblement de la gauche qui lutte et qui ne
veut plus de Sarkozy et de sa politique.
La Bastille
est le signe que nous avons déjà remporté une première victoire. Le peuple est
de retour, la gauche est de retour.
Rien n’est
acquis. La bataille va être encore rude dans les semaines à venir. Mais
mesurons à sa juste valeur l’immense potentiel que nous ouvre le travail
accompli.
Le potentiel
de mobilisation du Front de gauche est ainsi devenu le meilleur atout de la
gauche pour gagner et pour, ensuite, réussir. Ne nous laissons pas
impressionner. On nous parle de « vote utile » ? Quoi de plus utile que le
travail entrepris par le Front de gauche, et le vote pour son candidat ?
Oui, il
redevient possible, non seulement d’imaginer que ce sont là les derniers jours
de la droite au pouvoir, mais aussi les temps premiers d’une renaissance démocratique
et d’une politique de gauche dictée non par le consensus mais par la
détermination à combattre la dictature de l’argent.
Oui, il
redevient possible d’envisager de reprendre la main sur les richesses du pays,
sur le pouvoir économique et de le soumettre aux besoins humains et sociaux.
Pour réussir dans cette tâche, il faut d’abord, pousser le plus haut possible
le vote Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle. Des milliers
d’électrices et d’électeurs peuvent en prendre conscience : s‘emparer de ce
bulletin de vote est le meilleur moyen de construire une victoire solide et
durable sur la droite et l’extrême droite, de rendre cette victoire utile à
toutes celles et tous ceux qui ont le plus besoin de changement.
Dans le
département, nos candidates et candidats sont depuis longtemps actifs sur le
terrain dans la bataille présidentielle pour le Front de gauche. Ils
prolongeront naturellement cet engagement dans la campagne des législatives. Ils
ne sont pas des personnalités en manque de strapontin mais bien des acteurs,
des porte voix, du mouvement populaire et citoyen que nous construisons depuis
des mois.
Nous allons
intensifier partout le travail de rassemblement, d’assemblée citoyenne, de mise
en débat et de mise en action qui permettra aux citoyens de porter ensemble les
objectifs d’une politique de changement.
Notre
objectif est clair: modifier suffisamment la situation pour rendre un vrai
changement possible.
Le Front de
gauche est en mouvement. La route est engagée. Elle est belle. Elle va se
prolonger bien au-delà de juin. Ensemble, nous sommes la gauche, le cœur
battant de la gauche.
L’esprit de
conquête est plus que jamais notre boussole. Nous allons donc aux élections
législatives avec des ambitions fortes, la volonté de secouer cette hégémonie
de la droite dans le département et pourquoi ne pas envoyer à l’Assemblée
nationale des députés qui abrogeront les lois néfastes votées sous Sarkozy, qui
donneront la parole au peuple sur des sujets comme le nouveau traité européen
qui rend l’Europe toujours plus inégalitaire et austéritaire, des députés qui
feront vivre les propositions contenues dans notre programme « L’Humain
d’abord ».
Je vous
présente donc les candidats du Front de gauche, candidats choisis pour être les
porte-parole des citoyens qui composent nos comités locaux ou les assemblées
citoyennes, validés par eux et vecteurs de l’insurrection citoyenne dont le
peuple a besoin :
1ère :
Alexis Zakharevitch, porte parole de GU dans le val d’Oise, et sa suppléante,
Dominique Frémin
2ème :
Isabelle Duchet, Maire-adjointe de Saint Ouen l’Aumône, et son suppléant ,
Jean-Michel Ruiz, Secrétaire du PCF95 et élu de Mériel
3ème :
Alain Feuchot, Maire-adjoint de Montigny, et sa suppléante Françoise Jolly,
élue à Pierrelaye.
4ème :
Patrice Lavaud, Secrétaire du PG95, et sa suppléante Estelle Auboin
5ème :
Dominique Lesparre, Maire de Bezons et conseiller général, et sa suppléante
Rachida Habri, Maire-adjointe d’Argenteuil.
6ème : Isabelle Volat,
élue de Saint-Gratien, et son suppléant Eric Peschot, élu de Deuil la Barre.
7ème :
Anne Levaillant et sa suppléante Chedlia Breigeat
8ème :
Francis Parny , vice-président du Conseil Régional, conseiller municipal
de Garges et membre de la coordination nationale de la campagne du Front de
gauche, et sa suppléante Cécile Coquel, élue de Villiers le Bel
9ème :
Pierre Barros, Maire de Fosses, et sa suppléante Claudine Flessati, élue de
Goussainville
10ème :
Patrick Diaz, élu de Menucourt, et sa suppléante Aurore Balduzzi.
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