mardi 27 mars 2012

Conférence de presse départementale du Front de Gauche 95



Intervention Jean-Michel Ruiz
Conférence de presse Législatives 2012
Menucourt- 24 mars 2012


Bonjour,

Je vous remercie de votre présence et j’en profite pour remercier la Mairie de Menucourt pour le prêt de la salle.

Dimanche soir, au retour de la Bastille, nous avions le cœur en joie, lundi matin en nous rendant au travail, l’horrible nouvelle tombait : après avoir tué 3 militaires à Montauban, un homme avait tué 4 personnes dont trois enfants dans une école juive de Toulouse.
Comme tous les Français, nous étions écœurés. Depuis la police nationale a fait son travail pour découvrir l’assassin. Quelle que soit la confession des victimes, juifs, musulmans, chrétiens, le crime est odieux et lâche. Il nous plonge dans une véritable douleur. Je veux vous dire aussi notre détermination à mettre un terme à ce climat de stigmatisation de femmes et d'hommes, en raison de leurs origines ou de leurs religions qui s’est installé dans notre pays.
Nous serons d’autant plus déterminés à combattre tous ceux qui ont en commun la haine des autres, la guerre religieuse et les autres habillages de la démence criminelle. Dorénavant notre premier devoir est de lutter contre les assimilations et stigmatisations haineuses à qui cette situation pourrait servir de prétexte.
Après ce préambule, j’en viens aux échéances 2012.
Le 18 mars, le peuple de gauche était dans la rue. Ouvriers, paysans, enseignants, employés, cadres, chercheurs, cheminots, salariés d'entreprises en lutte, précaires, chômeurs, retraités... Venus de la France entière, nous étions 120 000, une foule brandissant le drapeau rouge.
Et dans cette foule, des milliers de Valdoisiens, venus dans des bus affrétés à cette occasion, par le train, seuls ou en s’incluant dans un des très nombreux départs collectifs organisés dans les gares du Val d’Oise, par d’autres moyens…
Un cortège du Val d’Oise jeune et bruyant, réclamant une VIème République, heureux de participer à ce grand moment de rassemblement de la gauche qui lutte et qui ne veut plus de Sarkozy et de sa politique.
La Bastille est le signe que nous avons déjà remporté une première victoire. Le peuple est de retour, la gauche est de retour.
Rien n’est acquis. La bataille va être encore rude dans les semaines à venir. Mais mesurons à sa juste valeur l’immense potentiel que nous ouvre le travail accompli.
Le potentiel de mobilisation du Front de gauche est ainsi devenu le meilleur atout de la gauche pour gagner et pour, ensuite, réussir. Ne nous laissons pas impressionner. On nous parle de « vote utile » ? Quoi de plus utile que le travail entrepris par le Front de gauche, et le vote pour son candidat ?
Oui, il redevient possible, non seulement d’imaginer que ce sont là les derniers jours de la droite au pouvoir, mais aussi les temps premiers d’une renaissance démocratique et d’une politique de gauche dictée non par le consensus mais par la détermination à combattre la dictature de l’argent.
Oui, il redevient possible d’envisager de reprendre la main sur les richesses du pays, sur le pouvoir économique et de le soumettre aux besoins humains et sociaux. Pour réussir dans cette tâche, il faut d’abord, pousser le plus haut possible le vote Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle. Des milliers d’électrices et d’électeurs peuvent en prendre conscience : s‘emparer de ce bulletin de vote est le meilleur moyen de construire une victoire solide et durable sur la droite et l’extrême droite, de rendre cette victoire utile à toutes celles et tous ceux qui ont le plus besoin de changement.
Dans le département, nos candidates et candidats sont depuis longtemps actifs sur le terrain dans la bataille présidentielle pour le Front de gauche. Ils prolongeront naturellement cet engagement dans la campagne des législatives. Ils ne sont pas des personnalités en manque de strapontin mais bien des acteurs, des porte voix, du mouvement populaire et citoyen que nous construisons depuis des mois.
Nous allons intensifier partout le travail de rassemblement, d’assemblée citoyenne, de mise en débat et de mise en action qui permettra aux citoyens de porter ensemble les objectifs d’une politique de changement.
Notre objectif est clair: modifier suffisamment la situation pour rendre un vrai changement possible.
Le Front de gauche est en mouvement. La route est engagée. Elle est belle. Elle va se prolonger bien au-delà de juin. Ensemble, nous sommes la gauche, le cœur battant de la gauche.
L’esprit de conquête est plus que jamais notre boussole. Nous allons donc aux élections législatives avec des ambitions fortes, la volonté de secouer cette hégémonie de la droite dans le département et pourquoi ne pas envoyer à l’Assemblée nationale des députés qui abrogeront les lois néfastes votées sous Sarkozy, qui donneront la parole au peuple sur des sujets comme le nouveau traité européen qui rend l’Europe toujours plus inégalitaire et austéritaire, des députés qui feront vivre les propositions contenues dans notre programme « L’Humain d’abord ».
Je vous présente donc les candidats du Front de gauche, candidats choisis pour être les porte-parole des citoyens qui composent nos comités locaux ou les assemblées citoyennes, validés par eux et vecteurs de l’insurrection citoyenne dont le peuple a besoin :


1ère : Alexis Zakharevitch, porte parole de GU dans le val d’Oise, et sa suppléante, Dominique Frémin
2ème : Isabelle Duchet, Maire-adjointe de Saint Ouen l’Aumône, et son suppléant , Jean-Michel Ruiz, Secrétaire du PCF95 et élu de Mériel
3ème : Alain Feuchot, Maire-adjoint de Montigny, et sa suppléante Françoise Jolly, élue à Pierrelaye.
4ème : Patrice Lavaud, Secrétaire du PG95, et sa suppléante Estelle Auboin
5ème : Dominique Lesparre, Maire de Bezons et conseiller général, et sa suppléante Rachida Habri, Maire-adjointe d’Argenteuil.
6ème : Isabelle Volat, élue de Saint-Gratien, et son suppléant Eric Peschot, élu de Deuil la Barre.
7ème : Anne Levaillant et sa suppléante Chedlia Breigeat
8ème : Francis Parny , vice-président du Conseil Régional, conseiller municipal de Garges et membre de la coordination nationale de la campagne du Front de gauche, et sa suppléante Cécile Coquel, élue de Villiers le Bel
9ème : Pierre Barros, Maire de Fosses, et sa suppléante Claudine Flessati, élue de Goussainville
10ème : Patrick Diaz, élu de Menucourt, et sa suppléante Aurore Balduzzi.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire